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Pour bien marquer que la paix ne peut venir que de Dieu, le prêtre donne la paix aux servantes de l'assemblée rassemblées devant l'autel qui vont à leur tour la donner aux fidèles dans la nef et les bas-côtés. C'est seulement à ce moment là que les fidèles font un signe de paix entre eux.

Ce dimanche nous somme allés dans une paroisse à La Rochelle. J'avais comme voisin de droite un gros pilier en pierre. En écartant les mains comme j'aime pour le Notre Père, j'ai trouvé la main de mon mari à gauche et le pilier de pierre à droite! Je lui ai donc "donné" la main! Je me suis dit qu'il y avait qqch dans ce geste simple et ce contact avec le bâtiment. Je ressentais une force, peut-être les centaines d'années connues par ce bâtiment, la masse des prières livrées auprès de l'autel, ou tout simplement l'ensemble des personnes présentes ce jour-là... en tout cas c'était un moment fort que j'ai pensé à vous partager pour que d'autres en profitent!

Je suis super enrhumée et je me suis un peu retrouvée empêtrée pour la paix du Christ aujourd’hui avec les mains quasiment mouillées... j’ai eu inextremis l’idee de serrer non pas la main mais le poignet. Ça a eut l’air de passer à peu près discrètement :)

Ce geste de paix constitue une conséquence directe du Notre Père. En effet, si nous sommes invités par Jésus lui-même à dire « Notre Père », et non pas « Mon Père », c’est bien pour signifier notamment que Dieu est le Père de chacun d’entre nous et que nous sommes tous frères. Dès lors, partager la paix du Christ avec celles et ceux qui nous entourent n’est pas « anormal » ou démagogique. Ce qui est anormal, et que nous constatons trop souvent dans nos communautés, c’est de ne pas nous intéresser à celles et ceux qui sont autour de nous durant la célébration du dimanche, voire d’être gênés par leur présence.
[Contribution de Gerbold - Caen 14, déplacée par le WebMaster]